Jeudi était un jour férié, La fête du travail. A cette occasion un nouvel évènement a eu lieu cette année: le premier festival des échanges internationaux.
Le matin nous nous sommes rendus au centre municipal de la culture, et les étudiants étrangers ont préparé certaines spécialités culinaires de leur pays.
Il y a eu un groupe par pays représenté. J'ai fait parti du groupe Suisse et de la tarte aux pommes.
Les autres groupes groupes représentaient la Chine avec ses riaviolis, la Corée avec ses sushis et son Kimchi, la Thailande avec sa salade, l'Indonésie avec son riz doré et son gateau flottant, la Russie avec ses crèpes, et la Pologne avec son beignet.
Dans le groupe Suisse il y avait Sandro, le (grand) suisse, Yana et Yvonne les deux allemandes.
vous pouvez les voir ensembles sur une photo du voyage à Fuji.

Nous avons donc préparé les pommes, puis la pâte, et les autres ingrédients, pendant que les autres groupes préparaient de leur coté leur spécialité.
Quand tout le monde fut pret nous avons porté les plats dans la salle ou se deroulait la fête.
Le public a commencé à arriver. Dans la salle un orchestre enchainait quelques morceaux célèbres.
A la fin du concert le spectacle s'est poursuivi par des danses folkloriques interprétées par les étudiants étrangers d'Osaka et de Kyoto. Ensuite d'autres étudiants ont joué quelques morceaux au piano, ou Biwa (luth chinois). Le spectacle s'est terminé par la troupe d'Okinawa et de ses percussionnistes.
J'ai été très heureux de pouvoir voir certains de mes camarades sur scène, d'autant plus que pendant les cours leur attitude est complètement différente. C'est impressionnant de voir comment l'art permet de découvrir les autres.
Pendant la fête j'ai été assez marqué par une scène dans la salle. Un enfant avait laissé échappé son ballon qui s'était envolé jusqu'au plafond. Mais Sandro a demandé à une fille de monter sur ses épaules pour rattraper le ballon.
Après la fête nous sommes rentrés à l'université et le soir nous nous sommes retrouvés devant un gargantuesque buffet. A la fin aucun plat n'était fini.
Vendredi, comme notre professeur était absent, je suis allé à Nagoya. J'ai passé l'après midi avec Shiho. Le lendemain nous avons déjeuné avec sa mère dans un grand restaurant du nom d'Ume no Hana (la fleur de prunier)
En sortant du restaurant, il y avait un groupe de rock amateur qui jouait sur une place. Mais autre chose attirait davantage les gens. Un studio de télévision donnant sur la rue (c'est courant au Japon) permettait d'assister à l'enregistrement d'une émission. Ce jour là l'invité de l'émission était l'acteur international Ken Watanabe.
Comme Shiho termine son premier cycle d'étude, l'après midi nous sommes allés dans un magasin de mode pour choisir un kimono pour la cérémonie qui a lieu au mois de Mars.
Le choix fut difficile. Nous devions tout d'abord choisir le haut. Après en avoir éliminé quelques uns il a fallut trouver le bas. Nous avons eu beaucoup de difficultés, la vendeuse nous a proposé plusieurs couleurs mais aucun ne semblait en harmonie. Nous avons fini par trouver un ensemble assez plaisant. Un haut violet décoré d'une fleur orange et un bas vert dégradé de clair à sombre.
La vendeuse, très gentille, a pris plusieurs photos de Shiho. Les autres clientes dans le magasin n'ont pas eu cette chance.
La ceinture, la coiffure et les autres détails seront choisis le jours de la cérémonie.
En sortant du magasin nous sommes allés boire dans un café à proximité, puis la mère de Shiho est rentrée. Depuis le quai, il m'a semblé qu'elle était très émue quand le train a démarré.
Je suis resté un peu de temps encore avec Shiho avant de rentrer à Osaka.